De sa rencontre avec l’œuvre de Vassil Ivanoff, Alain Gaudebert voue une passion pour le rouge « sang de boeuf », émail qui dégouline le long des vases et des sculptures – colle à la plaque. Il travaille à la manière d’un alchimiste associant avec audace les émaux. La magie du feu et la maitrise de son four à bois font le reste. Il récolte des morceaux de nature, organiques ou minérales qu’il moule et archive, naissent les falaises, les stèles, les torses qu’en Périgord on confondra peut-être avec des Vénus...

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Avec des titres d’exposition comme  « les bocaux », « comme je descendais des fleuves impassibles » ou comme « les bijoux indiscrets », Coralie Courbet nous révèle qu’elle est une artiste de l’instant – ne penser à rien - faire avec ses mains et s’amuser, avec l’insouciance et la candeur de l’enfance.

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Jean-François Noble est curieux de tout, réceptif aux signes invisibles de la nature, il nourrit sa perception exacerbée des conversations secrètes avec les éléments. « Les vieux discutent avec les ronces », disait son grand-père. Son œuvre, protéiforme et tellurique, poursuit un dialogue de plus en plus profond avec les origines de l’homme, tout autant qu’elle s’ouvre à la transmission vers les nouvelles générations.

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